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Santiago, enlevé ?

Santiago.

Les parents en avaient toujours la garde, retrouvé, langé, biberonné, ayant pris du poids… Que s’est-il passé, ou pas, entre l’hôpital et les parents avant qu’ils ne l’emmènent ?
Dans les heures qui suivent son départ de l’hôpital, les médias, Justice et police parlent d’enlèvement.
Que s’est-il passé après l’accouchement ? Comment se sont-ils parlé, personnel hospitalier et parents… jusque là, je n’en sais rien, mais je sais que dans une partie de la population, l’évocation d’une aide par les services sociaux est vécue comme une menace, un pas dans la direction du retrait de l’enfant de sa famille, ce qui immanquablement est ressenti comme un enlèvement.
J’ai rencontré des familles luttant pour récupérer la garde de leur enfant, à la suite d’une demande de soutien par la famille.
J’ai aussi rencontré des parents, parfois un peu rustres, dans la façon d’exprimer leurs inquiétudes. Réactions tout de suite classifiées comme de l’hostilité à l’égard des services et un refus de se faire aider. Le « risque de danger » s’appuyant alors sur la peur de l’intervenant social. À l’analyse, on retrouve comme point commun entre ces situations de placement la solitude du TS. C’est une des thèses défendues par la réalisatrice @DelphineDoliget, dans « Rien à perdre ».
L’absence de triangulation, c’est donc l’institution de protection qui est la cause de placements abusifs. Il faut des mois, parfois plus, pour qu’un moment de honte, du service, passe… et le placement perdure. Il ne peut que se vivre dans la colère, dans ce cas, il ne soigne pas, il détruit.

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