Prendre en compte les jeunes en « situation complexe » passe par le soin des acteurs et de leurs institutions, en priorité… pour qu’ils, elles, sortent de leur confinement.
Bien sûr cette question de la transversalité est présente dans la pensée des acteurs, des politiques, des administrations, des TE et de la PJJ, le psycho-médico-social et la psychiatrie, de l’école et des familles…tous savent que pour limiter les exclusions, les souffrances, l’ « incasabilité », il faut en passer par elle. Cette transversalité que l’on proclame, que l’on appelle dans les cercles qui accompagnent ces jeunes et ces familles…et, les acteurs qui finissent par perdre l’écoute de leurs émotions, pressés par le temps, les statiques, le rendement social, et le manque d’intervision, de tiercité.
Pourquoi est-il si difficile de penser les politiques entre les niveaux nationaux, départementaux, entre les secteurs santé ARS, protection de l’enfance, Justice, éducation, culture et sport… Le premier soin consiste donc à soigner l’inter-institutionnalité dans ces champs. Généralement les enfants « désignés » se mettent au service du maintien du lien entre les siens par le symptôme. L.F.

Merci PAVO d’avoir stimulé cette réflexion