« Réinvestir les lieux sinistrés peut être un acte de résilience »
Comment appréhender le « jour d’après » d’une catastrophe « naturelle » comme celle que vient de subir la Wallonie ? Le Vif + du 22/7/21
Les premières conditions de résilience sont la vérité et la transparence. Il ne s’agit pas d’une catastrophe naturelle, mais d’un dérèglement induit par l’activité humaine. Si les analystes, les politiques, les communicants… partent de cette réalité, le sentiment d’une prise en compte réaliste par les autorités commencera à être pris au sérieux. La résilience à besoin de tuteurs pour s’exercer. Ce sont les efforts de régulations que doivent assumer les États dans une assemblée mondiale, GIEC…. Au regard de ce que nous venons de subir en Wallonie, en Allemagne, en Chine…, à l’analyse des causes de l’émergence de virus foudroyants, les tuteurs de résiliences sont la certitude que les nations ne permettront pas aux “profits” de démolir la planète que nous habitons. Pendant ce temps-là, ceux-là même qui tirent profit des dernières crises “s’envoient en l’air” pour le fun. Ils produisent activement, s’enrichissent sur les crises. Ils répondent aux besoins qu’ils nous ont inventés. Ils comptent parmi ceux qui bousculent les équilibres naturels de notre univers, nos tuteurs. On nous enverra des psy mandatés pour adoucir l’impact de ces désordres. Ils anesthésieront nos peurs. Elles sont pourtant nécessaires pour qu’urgemment nous réclamions les régulations indispensables pour que survivent les enfants de nos enfants.
Ce climat de tricheries avec la réalité irrigue des mécanismes de défenses, de méconnaissances qui nous feront consommer les tranquillisants nécessaires au “bon fonctionnement” de la suicidarité ambiante, lucrative. Empathie et compassion des acteurs politiques, bien qu’indispensables, si elles ne s’appuient pas sur des mesures radicales ne seront pas crédibles. Luc Fouarge