Bien sûr, trop tard, les jeunes sont à l’étape d’éponger les angoisses de leurs parents face au dérèglement climatique, face aux guerres, aux violences de l’économie, la crise sanitaire, le tout est très lié. Ils descendaient dans les rues les vendredis, ils étaient actifs, les anciens les y rejoignaient. Les décisions politiques sont très en dessous de l’ampleur des dégâts.
Une passivité politique anxiogène pèse sur la génération montante que nous amplifions en reportant sur elle la gestion de ces phénomènes. Plutôt que des décisions efficaces, les politiques favorisent l’accès des jeunes en consultations psy. Une réponse empreinte de passivité qui augmente la charge mentale qui devrait être la nôtre et que nous reportons sur eux. Comme en économie, quand la dette devient une hypothèque trop importante pour les suivants… Attention, dans l’échelle des comportements passifs, ne rien faire est le premier stade, l’agitation le suivant… la violence, l’ultime. L.F.