L’école a pour mission de transmettre des savoirs et structurer le temps des jeunes. C’est évident. Ils se construisent de ces missions. Aujourd’hui la pandémie met en évidence la dimension de la construction psychologique qu’on attend de l’école.
Particulièrement après les déclarations des services pédo-psy, le débordement des consultations psy, l’augmentation des suicides… « On » attend, aujourd’hui, que l’école participe au soin. Cette attente demande que les enseignants soient soutenus dans cette dimension de l’Education pour qu’elle intègre la bonne attention que l’état psychique des jeunes requiert.
Voilà que de l’école, la culture, les sports et les mouvements de jeunesse nous attendons qu’ils, elles accueillent cette charge émotionnelle que retiennent jeunes en manque d’extérieur à la famille.
Ces réponses nécessitent que nous les pensions dans la transversalité des autorités politiques et administratives, dans l’interdisciplinarité. Offrir aux enseignants un accompagnement dans l’exercice de cette accueil est devenu primordial.L.F.